Mireille Baltar. De l’Impertinence de la Métamorphose

Mireille Baltar. De l’Impertinence de la Métamorphose : Les petits loups IV, 2007, eau-forte, vernis mou et papiers contrecollés en couleurs    Mireille Baltar. De l’Impertinence de la Métamorphose : Pierrot 2, 2015, gravure sur carton et papiers contrecollés en couleurs   


The exhibition


L’univers de Mireille Baltar est peuplé de figures entre le paradis perdu de l’enfance et les étreintes charnelles du monde des adultes. L’innocence des figures de Pierrot, de Boucle d’Or et Pinocchio n’est que feinte, car elle se confronte à l’univers sauvage des loups, des ours et ogresses. Dans ces mises en scène froides et monochromes, la couleur se détache comme un motif énigmatique qui vient rythmer la composition. Le mouvement est au cœur du travail de cette artiste qui développe tout un langage autour de la métamorphose des corps et des ombres hybrides. Pour donner vie à ces visions fantasmagoriques Mireille Baltar grave en creux sur carton. Ce médium lui offre une grande plasticité qui permet des variations autour d’une même thématique. De fait, les gravures de Goya ont fortement marqué l’œuvre de l’artiste, alors encore étudiante aux Beaux-Arts d’Aix-en-Provence. Mais dans le cadre de l’exposition De l’Impertinence de la Métamorphose, c’est la filiation avec le graveur anglo-saxon Richard Davis (1945-1991) qui est mise en avant. À Gravelines, dialoguent leurs deux univers empreints de l’imagerie populaire des contes et de l’univers du cirque comme en témoigne l’eau forte Du Destin d’une Petite foraine (1983).

Delphine Alexandre

When


11/02/2017 - 29/05/2017
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