Van Dongen et le Bateau-Lavoir

Van Dongen et le Bateau-Lavoir : Kees van Dongen, Chinagrani (danseuse), 1906 huile sur toile, 81,5 × 54,5 cm, Wassenaar, Museum Voorlinden, collection Caldic © ADAGP 2018, Paris    Van Dongen et le Bateau-Lavoir : Kees van Dongen, Deux yeux, 1911 huile sur toile, 65 x 54 cm, collection particulière, courtesy Het Noordbrabants Museum, Bois-le-Duc © ADAGP 2018, Paris    Van Dongen et le Bateau-Lavoir : Kees van Dongen, La Parisienne, vers 1906-1907 huile sur toile, 55 x 46 cm, Galerie Hélène Bailly, Paris © ADAGP 2018, Paris   


The exhibition


« Nous retournerons tous au Bateau-Lavoir. Nous n’aurons été vraiment heureux que là », dira Picasso, presque quarante ans après avoir quitté ce lieu devenu mythique où le Catalan et quelques autres – Derain, Modigliani, Freundlich ou Vlaminck – se réunissaient pour révolutionner la peinture. Voilà qui attire le jeune Van Dongen : probablement aidé par Picasso, il séjourne au Bateau-Lavoir de fin 1905 à début 1907, avant d’avoir d’autres ateliers, rue Lamarck, puis rue Saulnier, jusqu’en 1913. Cette période mont-martroise durant laquelle il peint la vie sur la Butte, le Sacré-Cœur, les cafés, les ateliers, les bals et jeux amoureux dans des œuvres comme Les Fêtards ou Femme rattachant son jupon (1903) sera décisive pour sa carrière. Il y deviendra l’un des précurseurs du fauvisme aux côtés de Vlaminck et Matisse, agré-mentant précocement sa palette de couleurs éclatantes, que confirmeront ses voyages en Espagne et au Maroc en 1910.

Emma Noyant
Publié dans le N°82 de la revue Art Absolument.
Parution le 23 Mars 2018

When


16/02/2018 - 09/09/2018
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