Hélène Delprat, I Did It My Way

Hélène Delprat, I Did It My Way : Hélène Delprat, Peinture pourrie, 2014, pigments, acrylique et paillettes argent sur toile, 200 x 295 cm. © Hélène Delprat, Adagp, 2017. Courtesy Collection Antoine de Galbert    Hélène Delprat, I Did It My Way : Hélène Delprat, Ils descendirent dans une auberge du quartier Saint-Gervais, où ils eurent à leur souper des assiettes peintes qui représentaient l’histoire de... , 2015, acrylique et pigments sur toile, 240 x 262 cm. Photo Benoit Fougeirol    Hélène Delprat, I Did It My Way : Hélène Delprat, Le sommeil de la raison engendre des monstres, 2017, acrylique sur toile, 269 x 345 cm © Hélène Delprat, Adagp, 2017. Courtesy Galerie Christophe Gaillard    Hélène Delprat, I Did It My Way : Hélène Delprat, Hi-Han SONG, vidéo, 2013. © Hélène Delprat, Adagp, 2017. Courtesy Galerie Christophe Gaillard   


L'exposition


Un dandy nonchalant ou une petite fille perdue dans un monde imaginaire ? Peut-être simplement Hélène Delprat. I did it my way, est en tous cas une plongée dans l’atypie de son univers grinçant. À peine entré dans la salle principale — après avoir été confronté à la statue ultra-réaliste de l’artiste — l’air de Sylvie Vartan qui porte un blouson et un gros ceinturon, résonne dans toute l’exposition. Formidable synthèse de son travail, la vidéo qui l’accompagne montre l’artiste se raser le crâne. Elle convoque des références lourdes comme la maladie ou la collaboration horizontale, le tout sur cette chanson populaire qu’est Comme un garçon. S’en suit une multitude de peintures pailletées, de photographies à la mise en scène millimétrée, de sculptures et de vidéos en tous genres. Crâne rasé, bermuda et chaussures de montagne, après dix ans passés dans le silence Hélène Delprat revenait en 2003 pleine d’humour et d’autodérision, depuis elle n’en a pas fini de railler le monde de l’art, mais toujours à sa façon.

Camille Bardin

Quand


23/06/2017 - 17/09/2017
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