Léon Frédéric, un autre réalisme

Léon Frédéric, un autre réalisme : Léon Frederic (1856 – 1940) Trois Sœurs ou Les Eplucheuses de pommes de terre 1896 Huile sur toile marouflée sur panneau de bois Collection privée en dépôt au Metropolitan Museum of Art, New-York © The Metropolitan Museum of Art, Dist. RMN-Grand Palais /    Léon Frédéric, un autre réalisme : Léon Frederic (1856 – 1940) A la petite sœur 1902 Huile sur toile marouflée sur panneau Collection De Groeve, Belgique © Johan Schutte    Léon Frédéric, un autre réalisme : Léon Frederic (1856 – 1940) Les Ages de l’ouvrier 1895-1897 Triptyque, huile sur toile Musée d’Orsay, Paris © RMN - Grand Palais (musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski   


L'exposition


« Ayant vu la misère de tous les humbles, j’ai tout naturellement rêvé leur état futur amélioré, idéal peut-être, et je l’ai peint », a résumé Léon Frédéric quant à l’empreinte naturaliste de sa peinture, marquée par le catholicisme social qui anime les cercles intellectuels qu’il fréquente à Bruxelles. Né en 1856 – l’année suivant l’exposition par Courbet de son Enterrement à Ornans à quelques pas du Salon qui l’a refusé, déclenchant sa « bataille du réalisme » –, ce fils d’orfèvre se nourrit en suivant l’exemple de Jules Bastien-Lepage, considéré par Zola comme le « petit-fils de Millet et de Courbet » pour ses scènes paysannes mêlant accablement et simplicité.

Extrait de l'article de Lolita Siad-Guilleray, publié dans le N°84 de la revue Art Absolument.
Parution le 13 juillet 2018

Quand


06/07/2018 - 15/10/2018
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