Artistes à Montmartre. Lieux et ateliers mythiques
L'exposition
Montmartre en ce temps-là…
Pour son deuxième volet consacré aux artistes à Montmartre, le musée présente environ 150 œuvres d’artistes qui, en y installant leur atelier ou en fréquentant ses établissements à partir des années 1870, firent la vie et l’image de la Butte. Connaîtrait-on aussi bien le Moulin de la Galette s’il n’avait été peint par Édouard Lefèvre ? La renommée du Divan japonais ne tient-elle pas au fait qu’il fut le repère inspirant de Lautrec pendant tant d’années ? Et si de ces lieux mythiques aujourd’hui plus rien, si ce n’est la devanture du Bateau-Lavoir, ne subsiste, les commissaires Isabelle Ducatez et Saskia Ooms nous replongent dans cette poésie d’antan. Au fil des salles, on redécouvre un village baigné de lumière et ses jardins en fleurs, immortalisé dans les toiles peintes par Suzanne Valadon entre 1912 et 1926, depuis son atelier de la rue Cortot. On arpente ses cirques, cabarets et maisons closes, cette atmosphère festive si bien transposée en peinture dans des œuvres comme La Chanteuse au caf’conc à l’Européen d’Edmond Heuzé. En regard des œuvres peintes, des documents d’archives – auxiliaires indispensables d’une mémoire collective exacte – assurent le pendant historique de l’exposition : ruelles, ateliers et visages photographiés garantissent une trace exacte de ce que fut la vie sur la Butte en ce temps-là. Enfin, si l’exposition est pensée comme un itinéraire – chaque section est d’ailleurs titrée selon le nom des lieux incontournables de la Butte –, le visiteur se voit aussi remettre un plan situant ces mêmes lieux, comme une invitation à poursuivre la visite hors les murs, in situ.
Extrait de l'article d'Emma Noyant, publié dans le N°86 de la revue Art Absolument.
Parution le 22 novembre 2018
Pour son deuxième volet consacré aux artistes à Montmartre, le musée présente environ 150 œuvres d’artistes qui, en y installant leur atelier ou en fréquentant ses établissements à partir des années 1870, firent la vie et l’image de la Butte. Connaîtrait-on aussi bien le Moulin de la Galette s’il n’avait été peint par Édouard Lefèvre ? La renommée du Divan japonais ne tient-elle pas au fait qu’il fut le repère inspirant de Lautrec pendant tant d’années ? Et si de ces lieux mythiques aujourd’hui plus rien, si ce n’est la devanture du Bateau-Lavoir, ne subsiste, les commissaires Isabelle Ducatez et Saskia Ooms nous replongent dans cette poésie d’antan. Au fil des salles, on redécouvre un village baigné de lumière et ses jardins en fleurs, immortalisé dans les toiles peintes par Suzanne Valadon entre 1912 et 1926, depuis son atelier de la rue Cortot. On arpente ses cirques, cabarets et maisons closes, cette atmosphère festive si bien transposée en peinture dans des œuvres comme La Chanteuse au caf’conc à l’Européen d’Edmond Heuzé. En regard des œuvres peintes, des documents d’archives – auxiliaires indispensables d’une mémoire collective exacte – assurent le pendant historique de l’exposition : ruelles, ateliers et visages photographiés garantissent une trace exacte de ce que fut la vie sur la Butte en ce temps-là. Enfin, si l’exposition est pensée comme un itinéraire – chaque section est d’ailleurs titrée selon le nom des lieux incontournables de la Butte –, le visiteur se voit aussi remettre un plan situant ces mêmes lieux, comme une invitation à poursuivre la visite hors les murs, in situ.
Extrait de l'article d'Emma Noyant, publié dans le N°86 de la revue Art Absolument.
Parution le 22 novembre 2018
Quand
05/10/2018 - 10/02/2019