Kacimi. 1993-2003, une transition africaine

Kacimi. 1993-2003, une transition africaine : L'Oracle des temps, Bourges, 1996. Technique mixte sur toile. 1155 x 240 cm. Collection privée, Marrakech © Collection privée, Marrakech    Kacimi. 1993-2003, une transition africaine : Technique mixte sur toile. 160 x 150 cm. Atelier de l’artiste © Atelier de l’artiste    Kacimi. 1993-2003, une transition africaine : Sans titre. Acrylique sur valise en carton. 38 x 38 cm. Signé en bas à gauche. Collection privée, Bordeaux © Jean Grelet - Le Labo Photo Bordeaux   


L'exposition


En célébrant les noces sensuelles et sauvages de l’Afrique blanche avec l’Afrique noire, Mohamed Kacimi a fait entrer l’art contemporain marocain dans le XXIe siècle. Hommage au père disparu à Marseille.
« Je suis l’Afrique, l’Orient, l’Occident, affirmait Mohamed Kacimi. Je suis le carrefour en éclatement. » Né à Meknès, « ville habitée d’esprits créateurs » – où, se souvient-il, la confrérie des Aïssaoua attaquait tous ceux qui portaient du noir –, Kacimi donne naissance à l’art contemporain marocain en imbibant la peinture de poésie, au risque de l’installation, de la performance et de la rue. Admiratif de la fulgurance du geste de Gharbaoui, pionnier tragique de l’art moderne au Maroc, il connaît « la tentation géométrique », avant de lui échapper en effaçant le sujet et en peignant tout sur tout, des cailloux aussi bien que des morceaux de moquette ou des valises de boîtes film.

Extrait de l'article d'Emmanuel Daydé

Quand


23/11/2018 - 03/03/2019


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