Picasso et l'exil. Une histoire de l'art espagnol en résistance

Picasso et l'exil. Une histoire de l'art espagnol en résistance : Julio Gonzalez, Main droite levée n°1, 1942, collection Julio Gonzalez Administration, bronze, 44 x 15 x 14 cm © courtesy Julio Gonzalez Administration    Picasso et l'exil. Une histoire de l'art espagnol en résistance : Luis Fernandez, Tête de cheval mort, 24 août 1939, collection du Centre Pompidou, Mnam / CCI, Paris, tempera sur papier filigrané contrecollé sur contreplaqué © Ayants-droit de L. Fernandez ; photogr. Centre Pompidou, MNAM-CCI/Service de la documentation    Picasso et l'exil. Une histoire de l'art espagnol en résistance : vue d'exposition   


L'exposition


Aborder Picasso et l’épreuve de son exil hors d’Espagne ne pouvait se faire qu’en lien avec Guernica – et comme un prolongement de l’exposition éponyme au musée Picasso-Paris. Profitant d’une commande pour le Pavillon espagnol de l’Exposition internationale de Paris, Picasso en fit un symbole de résistance à l’oppression, en réaction au bombardement de 1937.
Si l’œuvre ne quitte plus le musée Reina Sofía de Madrid, plusieurs études préparatoires, dont l’huile Tête de cheval. Étude pour Guernica 2, en évoquent la gestation aux Abattoirs. Outre ce symbole politique fort, une trentaine de ses œuvres témoignent de son engagement pour le pouvoir républicain menacé. D'autres pièces, que l’on doit à ses contemporains exilés ou ayant vécu dans les camps qui s’ouvrent alors en Occitanie, figurent un art espagnol en résistance : crânes d’animaux dans un style chargé d’angoisse par Fernandez, photographies, par Zimmermann, des corps amputés suite à la guerre…

Quand


15/03/2019 - 25/08/2019
 Retour     |      Haut de page