Picasso, le regard du photographe

Picasso, le regard du photographe : Robert Doisneau. La ligne de chance : Pablo Picasso à Vallauris. 1952, épreuve gélatino-argentique, 18 × 24 cm. Musée national Picasso-Paris © Robert Doisneau / Gamma Rapho © Robert Doisneau, Vegap, Barcelona, 2019 © Succession Pablo Picasso, VEGAP, Madri    Picasso, le regard du photographe : Pablo Picasso. Nu dans l’atelier Paris. Fin 1936 – début 1937, eau-forte, grattoir et burin sur cliché industriel en cuivre, troisième état, épreuve sur papier, 50,6 × 32,9 cm. Musée national Picasso-Paris, dation Pablo Picasso, 1979 MP2774 RMN-Grand Pala    Picasso, le regard du photographe : Émile Savitry. La main de Pablo Picasso tenant la petit sculpture en bronze   


L'exposition


Cette réflexion originale, en collaboration avec le musée homonyme parisien, livre de nouveaux éléments quant à l’étude picassienne, de quoi affirmer, après la clôture ce printemps du programme Picasso Méditerranée et sa pléiade d’expositions lancée en 2017, qu’il reste encore à voir et à penser chez le maestro. Pour la part la plus connue, celui souvent décrit comme un homme au caractère sauvage, parfois rustre, sait livrer un air malicieux. Qu’il soit devant l’objectif de Brassaï, Robert Capa ou André Villers, en bonnet, l’air circonspect et se regardant dans un miroir de sa résidence cannoise La Californie, Picasso aime l’image, se met en scène et le montre. Mais derrière l’objectif, photographiant ses intimes – les femmes avec qui il a partagé un moment de sa vie, notamment – ou les grandes figures de ce que les Barcelonais des années 1960 appelaient la « gauche divine », il étonne.

Extrait de l'article de Carla Beccaria publié N°89 de la revue Art Absolument

Quand


07/06/2019 - 24/09/2019
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