Dia Al-Azzawi. Galerie Claude Lemand/The Armory Show, New York



En 1913, l’Amérique découvrait avec stupeur l’art des avant-gardes à l’Armory Show. Renaissant de ses cendres en 1999, la plus grande foire d’art contemporain de New York ne choque plus grand monde, mais révèle aujourd’hui l’ampleur de la modernité arabe, avec un Dia Al-Azzawi en lion superbe et généreux.

The Armory Show


Parmi les 1 112 œuvres présentées à l’Armory Show de 1913, le Nu descendant un escalier de Marcel Duchamp – immédiatement rebaptisé « Explosion dans une fabrique de tuiles » par un critique – avait fait scandale. En confiant le commissariat de l’édition 2015 à l’Anglo-Égyptien Omar Kholeif, c’est tout le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et la Méditerranée qui créent une sensation nouvelle en se retrouvant brutalement sous les sunlights. Et l’Irakien de Londres à la chevelure de lion, Dia Al-Azzawi – ce pionnier de l’art arabe contemporain que présente en majesté la galerie parisienne Claude Lemand –, pourrait bien y être consacré comme le Picasso qui manquait à l’Orient.

Extrait de l'article de Emmanuel Daydé publié dans le N°64 de la revue Art Absolument: parution le 12 mars 2015


 Retour     |      Haut de page