Salon international du livre rare et de l’autographe, de l’estampe et du dessin



Dans cet entretien, Mireille Romand, Lida Apelbaum et Annie Martinez-Prouté, qui dirigent respectivement les galeries Documents, Grillon et Paul Prouté, connues pour leur engagement en faveur d’une meilleure connaissance de l’estampe, reviennent sur le rôle joué par le Salon de l’estampe et du dessin. Mireille Romand est également la présidente de la Chambre syndicale de l’estampe, du dessin et du tableau.

Tom Laurent |
Dans le paysage actuel et parisien des foires, en pleine effervescence, quelle est la spécificité de votre salon, consacré à l’estampe et au dessin, qui constitue l’un des deux pendants du Salon international du livre rare et de l’autographe, de l’estampe et du dessin ? Qu’est-ce qui lui permet à la fois d’exister et de prospérer ?

Mireille Romand |
Le grand atout du salon est de réunir en un même lieu l’estampe et le dessin, depuis leurs fondements les plus anciens, avec des pièces datant du XVe siècle, jusqu’à leurs formes les plus contemporaines. Cette configuration est unique en France, voire dans le monde. Et cet espace commun est considérable, puisqu’il s’agit de la nef du Grand Palais. Il y a chez les organisateurs ce désir de défendre ces deux pratiques dans un même élan, afin de les montrer dans toute leur diversité et leur multiplicité.

Lida Apelbaum |
Cette diversité en fait tout l’intérêt. Ce lieu propose aussi bien des œuvres abordables qu’à des prix élevés, et ce quelles que soient les époques. La qualité prime avant tout.

N°64 - Mars/Avril 2015


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