STREET TRASH : L’effet spécial de la sculpture / Sculpture as special effect

STREET TRASH : L’effet spécial de la sculpture / Sculpture as special effect : Traffic, Daniel Firman, 2002    STREET TRASH : L’effet spécial de la sculpture / Sculpture as special effect : David et l’oeil de Goliath, Michel Gouéry, 2012    STREET TRASH : L’effet spécial de la sculpture / Sculpture as special effect : Utopia, John Isaacs, 2001   


The exhibition


Street Trash, c’est un film de Jim Muro (1987). Donnant au genre gore son apogée burlesque dans la recherche du mauvais goût, une histoire d’alcool frelaté dispersé dans un New York semblable à une poubelle y tient lieu de scénario, prétexte à voir muter une galerie de consommateurs en masses visqueuses multicolores. Effets spéciaux à bas coûts, enthousiasme pour tout ce qui est sale ou gluant, tous ces ingrédients ont aussi pu être sollicités par certains artistes contemporains, à la suite des Américains Mike Kelley ou Paul McCarthy. À Marseille, le plateau de la Friche La Belle de Mai regroupe surtout une génération née pendant la décennie de la sortie du film, même si Anita Molinero, Jim Shaw, Johan Creten, Michel Blazy ou Michel Gouéry, plus âgés, s’y retrouvent en dépit d’intentions esthétiques parfois opposées. Dans les œuvres d’Alexandre Bavard, Agata Ingarden, Mimosa Echard, Maxime Sanchez ou Ugo Schiavi, principalement des sculptures et des installations, tout ce qui coule, qui bave et qui prend la forme d’une protubérance est le bienvenu.


Extrait de l'article de Tom Laurent publié dans le N°94 de la revue Art Absolument.

When


17/06/2020 - 25/10/2020
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