Hubert Robert, 1733-1808. Un peintre visionnaire.
L'exposition
Il fallait bien l’ampleur de cette exposition pour rendre au peintre Hubert Robert la juste valeur de sa longue carrière. Longue mais aussi brillante et complète. Voici un homme dont le succès fut tant artistique qu'institutionnel. Le Louvre dévoile en 140 œuvres les différentes périodes et orientations de ce peintre prolifique, qui hérite d'une réputation de peintre de ruines, biaisant la réception de son œuvre.
« Comment un objet accède-t-il au statut de personne ? », se sont demandés les commissaires de Persona, à la suite de Masahiro Mori, roboticien japonais, qui affirme dès 1970 qu'un robot ayant trop de ressemblances avec un homme ne susciterait pas l'attraction, mais la répulsion. Pensée comme un continuum d'expériences perceptives – jusqu’à parfois virer à la pluie de stimuli –, Persona explore les frontières de la reconnaissance entre un trait d'humanité et la qualité d'artefact.
Depuis 2008, le domaine de Chaumont-sur-Loire tisse la possibilité d'une « écologie poétique », pour reprendre l'heureuse expression de Chantal Colleu-Dumond, qui dirige le lieu, en reliant œuvres contemporaines – avec notamment cette année celles d’El Anatsui, Marc Couturier, Yamou, Cai Guo-Qiang ou encore Wang Keping – et environnement naturel. Dans le parc, Idea di pietra de Giuseppe Penone, sculpture installée en 2012 où des pierres sont perchées dans les branches d'un arbre, résume cette démarche, fixant l'imbrication du geste artistique et de la croissance végétale.
Extrait de l'article de Nicolas Macé publié dans le numéro 71 de la revue Art Absolument.
« Comment un objet accède-t-il au statut de personne ? », se sont demandés les commissaires de Persona, à la suite de Masahiro Mori, roboticien japonais, qui affirme dès 1970 qu'un robot ayant trop de ressemblances avec un homme ne susciterait pas l'attraction, mais la répulsion. Pensée comme un continuum d'expériences perceptives – jusqu’à parfois virer à la pluie de stimuli –, Persona explore les frontières de la reconnaissance entre un trait d'humanité et la qualité d'artefact.
Depuis 2008, le domaine de Chaumont-sur-Loire tisse la possibilité d'une « écologie poétique », pour reprendre l'heureuse expression de Chantal Colleu-Dumond, qui dirige le lieu, en reliant œuvres contemporaines – avec notamment cette année celles d’El Anatsui, Marc Couturier, Yamou, Cai Guo-Qiang ou encore Wang Keping – et environnement naturel. Dans le parc, Idea di pietra de Giuseppe Penone, sculpture installée en 2012 où des pierres sont perchées dans les branches d'un arbre, résume cette démarche, fixant l'imbrication du geste artistique et de la croissance végétale.
Extrait de l'article de Nicolas Macé publié dans le numéro 71 de la revue Art Absolument.
Quand
09/03/2016 - 30/05/2016