Ernest Pignon-Ernest. L'ÉCHO DU MONDE.
L'exposition
Celui qui « ne vise pas à faire des œuvres en situation » mais « de faire œuvre des situations » expose cet été à l’espace Le Doyenné à Brioude.
Ernest Pignon-Ernest est connu pour s’inscrire dans des lieux publics comme des espaces partagés par le biais de ses dessins. Grâce à eux, il parvient à mettre en valeur l’histoire qu’habite ces sites. En 1966, il est si profondément marqué par la présence de la force de frappe française dans le Vaucluse qu’il décide d’utiliser les rues d’un petit village dans lequel il se trouve, comme toile de fond pour son œuvre. À partir de là, l’artiste décide de conjuguer un bout de réel avec un élément de fiction pour réaliser ses œuvres et surtout évoquer à tous les spectateurs, les traces du passé.
Pionnier de l’art urbain en France, il s’intéresse tout particulièrement à la porté symbolique de l’association de son oeuvre avec le lieu. Au sein de l’espace le Doyenné, le parcours scénographique réuni plus d’une centaine de ses dessins, esquisses ainsi que neuf de ses séries de photographies sur ses installations à Naples ou encore en prison. L’ensemble de son travail témoigne de la singularité de sa pratique l’obligeant à considérer le point de vue des spectateurs et l’espace en lui-même. Seul le dessin peut résoudre ces contraintes paradoxales. Agissant comme un simulacre, le dessin réussit à osciller entre un effet de réel et de fiction.
Cependant, en 2012, lorsqu’il représente des figures inconnues et célèbres au sein des prisons de Lyon pour sa série « Résistants » ; il participe non pas à une fiction, mais à entretenir la mémoire de ses âmes qui ont habité ces lieux avant qu’ils ne soient transformés en université.
Orlane Bachelet
Ernest Pignon-Ernest est connu pour s’inscrire dans des lieux publics comme des espaces partagés par le biais de ses dessins. Grâce à eux, il parvient à mettre en valeur l’histoire qu’habite ces sites. En 1966, il est si profondément marqué par la présence de la force de frappe française dans le Vaucluse qu’il décide d’utiliser les rues d’un petit village dans lequel il se trouve, comme toile de fond pour son œuvre. À partir de là, l’artiste décide de conjuguer un bout de réel avec un élément de fiction pour réaliser ses œuvres et surtout évoquer à tous les spectateurs, les traces du passé.
Pionnier de l’art urbain en France, il s’intéresse tout particulièrement à la porté symbolique de l’association de son oeuvre avec le lieu. Au sein de l’espace le Doyenné, le parcours scénographique réuni plus d’une centaine de ses dessins, esquisses ainsi que neuf de ses séries de photographies sur ses installations à Naples ou encore en prison. L’ensemble de son travail témoigne de la singularité de sa pratique l’obligeant à considérer le point de vue des spectateurs et l’espace en lui-même. Seul le dessin peut résoudre ces contraintes paradoxales. Agissant comme un simulacre, le dessin réussit à osciller entre un effet de réel et de fiction.
Cependant, en 2012, lorsqu’il représente des figures inconnues et célèbres au sein des prisons de Lyon pour sa série « Résistants » ; il participe non pas à une fiction, mais à entretenir la mémoire de ses âmes qui ont habité ces lieux avant qu’ils ne soient transformés en université.
Orlane Bachelet
Quand
01/07/2023 - 15/10/2023