Le travail de James Ensor met en évidence des aspects populaires, proche de multiples peintres tels Pieter Bruegel l'Ancien ou Jérôme Bosch. Pouvant être considéré comme le fondateur d'un monde imaginaire et fantastique, il parodie la société à travers ses toiles, comme avec « L'entrée du Christ à Bruxelles », qui nous révèle la provocation et l'originalité de son art. C'est donc à l'occasion du 150e anniversaire de sa naissance que l'espace culturel ING de Bruxelles propose, de redécouvrir l'œuvre du peintre belge, nous dévoilant, de cette façon, son imagination et son abondante créativité. Ainsi, trois thèmes principaux sont développés : tout d'abord, Ensor comme peintre réaliste du XIXe siècle, ensuite un artiste rivalisant avec les maitres anciens et ses contemporains, et enfin, ce sont ses tableaux grotesques et masques qui sont mis à l'honneur. En parallèle, le Palais des Beaux-Arts montre une autre facette du créateur : Ensor comme écrivain et compositeur.

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