Le Primitif était presque parfait... Enquêtes sur les primitifs italiens du XIVe au … XXe siècle

Le Primitif était presque parfait... Enquêtes sur les primitifs italiens du XIVe au … XXe siècle : Francesco de Franceschi, Vierge à l’enfant, Paris Galerie G. Sarti © Galerie G. Sarti    Le Primitif était presque parfait... Enquêtes sur les primitifs italiens du XIVe au … XXe siècle : Lorenzo di Credi, Vierge à l’Enfant, Ajaccio Palais Fesch-musée des Beaux-Arts © RMN/Gérard Blot   


L'exposition


Négligés pendant plusieurs siècles, les maîtres de la première Renaissance italienne sont redécouverts au XIXe siècle. Le cardinal Fesch (1763-1839) a été en son temps un véritable précurseur en collectionnant les Primitifs italiens, aujourd'hui exposés au Palais d'Ajaccio qui porte son nom. Cet engouement tardif pour le Quattrocento entraine aussi l'explosion de la production de faux, jusqu'à ébranler le marché de l'art de l'époque. A l'instar du Siennois Icilio Federico Joni, certains faussaires se font un nom et s'enrichissent avec leurs toiles qui donnent l'illusion d'avoir été réalisées dans les ateliers italiens les plus prestigieux. Cet art de la copie existe depuis le Moyen-Age, et acquiert ses lettres de noblesse dans les ateliers italiens de la Renaissance, où la falsification est synonyme d'exercice de style pour les apprentis. En mettant en parallèle les chefs-d’œuvre des maîtres italiens et leurs contrefaçons à travers les siècles, l'exposition met en question la frontière parfois poreuse qui existe entre le vrai et le faux, l'original et la copie.

Juliette Deborde

Quand


28/06/2012 - 01/10/2012
 Retour     |      Haut de page