Joan Miró, l'Arlequin artificier

Joan Miró, l'Arlequin artificier : La Naissance du jour I, 1964, Collection Fondation Marguerite et Aimé Maeght, Saint-Paul de Vence. Photo Claude Germain    Joan Miró, l'Arlequin artificier : Joie d’une fillette devant le soleil, 1960, Collection Adrien Maeght, Saint-Paul de Vence    Joan Miró, l'Arlequin artificier : Joan Miro, Grand Carnassier, 1969, Collection Fondation Maeght   


L'exposition


Chez Miró, il y a ce sentiment envahissant d'exploration constante, de perpétuelle quête vers des horizons plastiques et sans doute conceptuels, encore vierges, qu'illustre idéalement l'expression d' « aventure humaine », chère à l'artiste quant à l'évocation du concept de Vie. La rétrospective de l'artiste catalan, riche d’un florilège de 450 pièces environ dont certaines proviennent des prestigieuses collections de la Fondation Maeght à St Paul de Vence, dévoile en cinq actes l'audace d'un travail autonome et libéré. Qu'il se fasse « explorateur », « artificier et danseur », « constructeur d'objets mentaux », « penseur, philosophe et poète » ou encore « navigateur aérien », son œuvre est celle d’un artiste qui prend vite ses distances vis-à-vis de l'étiquette surréaliste qu'on a bien voulu lui assigner. De la curiosité, il a le goût et son art la saveur : quand il cultive l’enfance chez le maître, le schématisme de ses motifs récurrents – cercles, lignes déroulées ou taches – signe une synthèse, celle du modeste et du virtuose. Commémoration du 120e anniversaire de sa naissance, ce parcours couvre avec une incroyable exhaustivité le deuxième temps de sa carrière, de 1930 à 1983, où formes et espaces, fictifs et flottants, situent les êtres au sein du cosmos.

Camille Benfredj.

Quand


15/06/2013 - 03/11/2013
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