Mapplethorpe/Rodin

Mapplethorpe/Rodin : Robert Mapplethorpe, Michael Reed, 1987.  Auguste Rodin, L’Homme qui marche, bronze, 1907,   


L'exposition


Robert Mapplethorpe est mis à l’honneur avec deux expositions parisiennes, l’une au Grand Palais, où le travail du photographe est très largement représenté avec près de 250 œuvres, l’autre au musée Rodin, qui a choisi d’établir un parallèle avec la sculpture du maître des lieux.

En effet, plusieurs œuvres se font clairement écho, comme L’Homme qui marche (1899) et Michael Reed (1987), ne présentant au fond qu’une différence de médium. Les deux hommes éprouvent un intérêt tout particulier pour la lumière, Rodin la piégeant au creux de son marbre, Mapplethorpe la surprenant dans les noirs et blancs de ses images. La lumière sculpte les corps, autant que la photographie en révèle la matière. Ils vouent une même fascination au corps humain, féminin ou masculin, dans une exaltation des formes pures, lisses et solides, voluptueuse et ingénues, où le médium en vient parfois à s’effacer tout entier devant son sens : la photographie se fait sculpture. L’exposition propose donc une série d’œuvres du photographe, ainsi que certains de ses films, dans une scénographie qui les couple aux sculptures de Rodin. [...]

Extrait de l'article de Marie Orenes publié dans le N°58 de la revue Art Absolument :parution le 7 mars 2014

Quand


08/04/2014 - 21/09/2014
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