Shinsen - Peindre l’éphémère selon Shinsen

Shinsen - Peindre l’éphémère selon Shinsen : Sonorités de la cascade. Encre de Chine. 72,7 x 60,6 cm    Shinsen - Peindre l’éphémère selon Shinsen : Point de vue. Poudre de pigments minéraux, poudre de coquillage et feuille d'or. 72,7 x 60,6 cm   


L'exposition


De la « Vitalité des roses » à la « Respiration de la forêt » et aux différentes sonorités du vent ou de la pluie, Shinsen explore ce que les Japonais appellent le mujô, l’impermanence de toute chose, l’éphémère du monde. Comme si le pinceau à l’encre doublé de feuille d’argent, de coquillages blancs broyés ou de poudre d’or et de pierres précieuses, réinventait les rythmes et les musiques intérieures de la nature. Un silence, une lumière de rêve et toutes les résonances spirituelles des couches légères de la couleur, en son éclat ou son évanescence. Car dans ces tableaux, la peinture est autant une méditation contemplative qu’une éthique de l’immanence : « J’aimerais apprendre à vivre comme une rose » écrit-elle.

extrait de l'article de Christine Buci-Glucksmann publié dans la revue n°59

Quand


04/06/2014 - 19/07/2014
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