Ah que la guerre est cubiste ! Fernand léger et la Grande Guerre

Ah que la guerre est cubiste ! Fernand léger et la Grande Guerre : Fernand Léger, Elément mécanique sur fond rouge,1924 Huile sur toile 92,8 x 65,5 cm Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier Musée national Fernand Léger © RMN - Grand Palais / Gérard Blot © Adagp, Paris 2014    Ah que la guerre est cubiste ! Fernand léger et la Grande Guerre : Fernand Léger, Le 14 juillet, 1914 Huile sur toile 65,5 x 58,5 cm Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier Musée national Fernand Léger © RMN - Grand Palais / Gérard Blot © Adagp, Paris 2014    Ah que la guerre est cubiste ! Fernand léger et la Grande Guerre : Fernand Léger, Sans titre ( Le Poilu), vers 1917 Plume, encre brune et lavis brun sur papier 17,5 x 10,2 cm Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier Musée national Fernand Léger © RMN - Grand Palais / Hervé Lewandowski © Adagp, Paris 2014    Ah que la guerre est cubiste ! Fernand léger et la Grande Guerre : Fernand Léger, Le Pot à tisane, 04/1918 Réalisé à l'Hôpital de Villepinte Huile sur toile, 61 x 50 cm Dation en 1994 Centre Georges Pompidou, MNAM/CCI, Paris © RMN - Grand Palais / Philippe Migeat © Adagp, Paris 2014   


L'exposition


Une rencontre intime avec l’homme, l’artiste et l’œuvre : Fernand Léger nous raconte sa guerre. Cette confrontation, entre l’artiste et la guerre, est à l’origine d’une vision inédite, celle d’un artiste des tranchées. Vécue comme une expérience totale : altruiste, sociale, visuelle et sensible, cette période a radicalement bouleversé l’œuvre de l’artiste. Evincé de la section des camoufleurs, et ainsi de tous les artistes de sa génération qui l’ont intégré, Fernand Léger se retrouve seul face à ce monde brisé. Ses dessins sont les témoins concrets de son extériorisation géométrique et grise qui révèle les paysages mutilés du Nord-Est de la France. Victime d’une évolution violente et extrême, Fernand Léger l’avant-gardiste, se voit projeté dans l’anonymat, pour finalement réapparaître à la fin de la guerre comme un artiste symbole de son époque. Le parallèle effectué entre ses écrits et ses dessins permet de saisir les mutations psychologiques de l’homme, mais aussi de l’artiste. Vivre la guerre à travers un artiste, voici le point focal de cette exposition.

Déborah Gutmann

Quand


25/10/2014 - 02/02/2015
 Retour     |      Haut de page