Les vitraux de Sarkis

Les vitraux de Sarkis : Vue de l'exposition : Les Vitraux de Sarkis, Musée de la Pêcherie, Fécamp    Les vitraux de Sarkis : Vue de l'exposition : Les Vitraux de Sarkis, Musée de la Pêcherie, Fécamp    Les vitraux de Sarkis : Vue de l'exposition : Les Vitraux de Sarkis, Musée de la Pêcherie, Fécamp   


L'exposition


Philippe Piguet : Respiro n’en est pas moins une œuvre positive et prospective dont la figure emblématique d’un arc-en-ciel, fait de tubes de néons colorés, irradiait l’espace à Venise. L’arc-en-ciel, c’est un signe qui comporte toutes les qualités caractéristiques de votre style : la couleur, la lumière, l’énergie et cette dimension universelle qui charge chacune de vos pièces. Depuis lors, vous ne cessez de remettre en jeu ce signe dans vos expositions, comme avant-hier en Roumanie, hier en Pologne, aujourd’hui à Fécamp, etc. Est-ce à dire que cette figure de l’arc-en-ciel devient une figure modèle, sinon en soi, du moins à l’intérieur même de votre propre démarche ?


Sarkis : L’arc-en-ciel, c’est la ligne pure, quelque chose comme un big-bang. C’est un signe qui appartient à tout le monde, tout à la fois festif, ludique et esthétique. Cela m’a ouvert la porte de certains pays qui ne sont pas réputés faciles. Cet arc-en-ciel est devenu un symbole qui fonctionne avec sa matérialité et son immatérialité. Je l’ai installé en effet à Bucarest, dans l’ancien palais de Ceausescu, à Varsovie, accompagné de haikus en néon coloré. On m’a invité pour que j’en propose une nouvelle formulation au musée Kantor de Cracovie. Chaque fois, je suis soucieux de faire un travail de connaissance historique du lieu dans son rapport au temps et à sa mémoire. Chaque fois, c’est un travail d’interprétation pour que chaque exposition ait sa propre gravité.

Extrait de l'entretient de Philippe Piguet, publié dans le N°85 de la revue Art Absolument.
Parution le 19 septembre 2018

Quand


09/06/2018 - 12/11/2018


 Retour     |      Haut de page