Christian Lhopital. Danse de travers
L'exposition
Dessin hanté
Christian Lhopital va là où l’emmène le dessin, et au Drawing Lab, il a totalement investi l’espace mural. Cherchant à hanter ses parois pour mieux s’y incorporer, le dessinateur de 65 ans y a esquissé des créatures légères, oscillant entre le dérisoire et le tragique, esquissant ici une ronde, là une chute, ailleurs le tourbillon des limbes. Dans cette amorce de narration onirique, la fragilité des êtres graphiques fait écho à l’iconographie de la danse macabre mais aussi, comme le remarque à raison Jean-Hubert Martin qui l’a accompagné pour ce projet, à d’autres traditions. Celle des fantômes que recèle la culture populaire asiatique notamment, car elle rend poreux le monde des vivants à celui des morts.
Extrait de l'article de Myriam Hélard, publié dans le N°86 de la revue Art Absolument.
Parution le 22 novembre 2018
Christian Lhopital va là où l’emmène le dessin, et au Drawing Lab, il a totalement investi l’espace mural. Cherchant à hanter ses parois pour mieux s’y incorporer, le dessinateur de 65 ans y a esquissé des créatures légères, oscillant entre le dérisoire et le tragique, esquissant ici une ronde, là une chute, ailleurs le tourbillon des limbes. Dans cette amorce de narration onirique, la fragilité des êtres graphiques fait écho à l’iconographie de la danse macabre mais aussi, comme le remarque à raison Jean-Hubert Martin qui l’a accompagné pour ce projet, à d’autres traditions. Celle des fantômes que recèle la culture populaire asiatique notamment, car elle rend poreux le monde des vivants à celui des morts.
Extrait de l'article de Myriam Hélard, publié dans le N°86 de la revue Art Absolument.
Parution le 22 novembre 2018
Quand
16/10/2018 - 09/01/2019