Des fétiches hérissés de clous aux masques anthropomorphes, l’exposition de Bordeaux se propose de mettre en exergue la part d’invisible dont ces objets seraient les détenteurs. Le rapport à la spiritualité est donc le fil directeur de cette présentation, riche de plus de 200 pièces. Cette relation, qui se prolonge jusqu’à aujourd’hui dans certaines contrées du continent africain, prend généralement la forme d’une communication avec un ou des êtres – ancêtres, esprits, doubles, … - que l’objet vient sanctionner ou permettre, ce dont l’exposition témoigne.