Watercolours – aquarelles franco-anglaises du musée

Watercolours – aquarelles franco-anglaises du musée : Louis FRANCIA Vue de Calais prise du chenal, 1837 Encre brune à la plume, lavis d’encre brune et aquarelle 21,5 cm x 29 cm © F. Kleinefenn    Watercolours – aquarelles franco-anglaises du musée : Richard Parkes BONINGTON Vue du Mont Saint-Michel, 19e siècle 1ère moitié Aquarelle sur papier teinté 24,2 cm x 45,1 cm © F. Kleinefenn   


The exhibition


Alors que l’Italie continue d’exciter les passions des touristes et des amateurs, les paysagistes anglais du tournant du XVIIIe siècle, forts de la maturité de leur sentiment national, chérissent ce qu’ils ont sous les yeux : leurs prairies, leurs vieux manoirs, leurs ports et surtout leur mer. Et les pionniers de ce regard renouvelé trouvent avec l’aquarelle le corollaire nécessaire à leurs investigations autant topographiques que pittoresques. Avec Thomas Girtin (1775-1802) ou encore John Sell Cotman (1782-1842), ce qui n’était alors qu’un dessin lavé, avec des coloris somme toute blafards et épars, prend une tout autre dimension. Les sites dépeints à l’aquarelle par ces précurseurs et ceux qui les suivront en améliorant la technique gagnent leurs lauriers poétiques pour la postérité. Côté français, Louis Francia (né en 1772 à Calais) est l’enfant du pays sur lequel se concentre l’exposition : figure de passeur entre les deux rives, il fréquente l’« académie privée » du docteur Monro outre-Manche, qui emploie de jeunes artistes pour copier les aquarelles de sa collection. Turner, Cozens, Girtin sont de ceux-là. Acteur de la diffusion de cette technique en France, il est également le professeur de Bonington, dont on peut voir l’exemplaire production au sein de l’exposition. Pour prolonger cette thématique de la transparence et du paysage, des œuvres de trois artistes contemporains sont visibles : celles de Catherine Melin, d’Hervé Robillard et de Hans Op de Beeck.

Tom Laurent

When


05/11/2011 - 05/02/2011
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