Edward Hopper

Edward Hopper : Edward Hopper Room in New-York 1932 Huile sur toile, 74,4 x 93 cm Sheldon Museum of Art, University of Nebraska – Lincoln, UNL-F.M. Hall Collection © Sheldon Museum of Art    Edward Hopper : Edward Hopper New-York Office 1962 Huile sur toile, 102,87 x 140,02 cm Montgomery Museum of Fine Arts, Montgomery, Alabama, The Blount Collection © Montgomery Museum of Fine Arts   


The exhibition


(…) Hopper sera le peintre de la nature urbanisée, des petites villes de vacances, des lieux aux architectures typiques qui mêlent façades victoriennes ou néo-gothiques, des stations d’essence, des préfabriqués, des bungalows, des marines, des jardins, tous ces ensembles dont le cadrage singulier est sa marque de fabrique. Métro, boulot, dodo : bureaux, bars, compartiments de train, chambres d’hôtel révèlent à partir du réel quotidien une inquiétude et une angoisse où se décèlent la solitude des êtres, leur difficulté à partager un instant de vie, à communiquer, tout comme l’artiste avec Joe, sa femme, sa muse, modèle et martyre.
Sa vision de la classe moyenne des États-Unis est magnifiée par son utilisation savante de la lumière et de ses réflexions aussi bien dans des miroirs qu’à travers les fenêtres et les vitrines. Drugstores nocturnes désertés où ne restent que ceux qui cherchent à échapper à la nuit, maisons isolées sur les falaises battues de vent, motels standardisés, rails de train qui partent vers nulle part, on assiste à une simplification des formes avec des personnages dans un décor qui crée un mystère dans une tranche de vie pourtant quotidienne. (…)

Extrait de l’article de Renaud Faroux publié dans le N°49 de la revue Art Absolument, parution le 6 septembre 2012

When


10/10/2012 - 28/01/2013
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