Dialogue Kirili Hartung

Dialogue Kirili Hartung : Vue de l’exposition à la Fondation Hartung Bergman (de gauche à droite) : Alain Kirili. Aria II à Antibes. 2012, recuit, caoutchouc, fil de fer métallisé, 46 x 43 x 40 cm. Alain Kirili. Aria V à Antibes. 2012, recuit, fil de cuivre, laiton, fil rouge méta    Dialogue Kirili Hartung : Vue de l’exposition du musée Picasso d’Antibes avec les oeuvres (de gauche à droite) : Hans Hartung. T1989-A8. 1989, acrylique sur toile, 142 x 180 cm. Alain Kirili. Aria XVII à Antibes. 2012, recuit, caoutchouc, gainé rouge et blanc, 173 x 60 x 47 cm.    Dialogue Kirili Hartung : Alain Kirili. Aria VII à Antibes. 2012, fil gainé rouge (en trois épaisseurs), 37 x 38 x 41 cm.   


The exhibition


En découvrant au musée de la ville de Paris le magnifique ensemble des œuvres ultimes d'Hartung et son exposition à la galerie Cheim and Read à New York, j'ai ressenti une immense attirance pour cette audace retrouvée dans cette dernière étape de son existence. Il surmonte un accident cérébral et tout à coup il renouvelle entièrement son vocabulaire qui s'était souvent affirmé par un développement reconnaissable, identifiable et répétitif. Soudainement, il crée dans les expériences limites de l'être humain. Il retrouve la vitesse en direct sans parodie, sans imitation, sans obsession de reproduction. La créatio an est « fa presto », le risque de l'instant règne de nouveau. Je partage cette éthique.
Dans notre dialogue la spontanéité est dessinée, peinte, sculptée, elle est sans repentir. Directe. Dans la force de l'instant. Un geste de l'inconscient.

Extrait d'un texte d'Alain Kirili, publié dans le numéro spécial de revue Art Absolument, à paraître.

When


14/10/2012 - 06/01/2013
 Go back     |      Back on the top