Younès Rahmoun. Manzil

Younès Rahmoun. Manzil : Vue de l'installation Manzil de Younès Rahmoun, 2015, galerie Imane Farès, Paris    Younès Rahmoun. Manzil : Vue de l'installation Manzil de Younès Rahmoun, 2015, galerie Imane Farès, Paris   


The exhibition


Tom Laurent : Quels liens votre installation de 77 sculptures de maisons en résine, que vous présentez à la galerie Imane Farès, a-t-elle avec vos différentes réalisations autour de la "ghorfa" ["chambre" en arabe, ndlr] ?

Younès Rahmoun : Manzil parle d’habiter, mais aussi du cœur. Ces maisons ont la taille du cœur, qui est la source des bonnes intentions. Ces 77 maisons sont à la fois semblables et dissemblables, dans leur forme et par les nuances de couleur qui sont les leurs. C’est une constante dans mon travail, que l’on retrouve dans l’ensemble des fleurs en verre soufflé, proches et différentes, de Zahra-Zoujaj, l’installation lumineuse montrée récemment à l’Institut du monde arabe, par exemple. Cette variation au sein de la ressemblance, parfois fine, est aussi celle des comportements, même lorsqu’ils proviennent du cœur. Ma recherche de la perfection passe par l’ensemble, elle conduit à la recherche de complémentarités, car nul n’est parfait.

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Extrait de l'entretien Younès Rahmoun avec Tom Laurent paru dans le numéro 67

When


10/09/2015 - 21/11/2015
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