Chefs-d’œuvre de Budapest. Dürer, Greco, Tiepolo, Manet, Rippl-Rónai

Chefs-d’œuvre de Budapest. Dürer, Greco, Tiepolo, Manet, Rippl-Rónai : Doménikos Theotokópoulos, dit Greco – L’Annonciation. Vers 1600. Huile sur toile, 91 x 66,5 cm. Budapest, musée des Beaux-Arts.    Chefs-d’œuvre de Budapest. Dürer, Greco, Tiepolo, Manet, Rippl-Rónai : Francisco de Goya y Lucientes- La Porteuse d’eau (La Aguadora). Entre 1808 et 1812. Huile sur toile. 68 x 50,5 cm. Budapest, musée des Beaux-Arts.    Chefs-d’œuvre de Budapest. Dürer, Greco, Tiepolo, Manet, Rippl-Rónai : József Rippl-Rónai - Femme à la cage. 1892. Huile sur toile. 185,5 x 130 cm. Budapest, Galerie nationale hongroise    Chefs-d’œuvre de Budapest. Dürer, Greco, Tiepolo, Manet, Rippl-Rónai : Peintre romain (?)- Jeune fille endormie. Vers 1610-1620. Huile sur toile. 67,5 x 74 cm. Budapest, musée des Beaux-Arts.   


The exhibition


Couvrant le champ des arts plastiques depuis l’esthétique gothique jusqu’aux dadaïsmes du milieu du XXe siècle, la collection aligne les plus grands noms des meilleures écoles du goût européen représentés par des exemples de qualité supérieure, et encore, parsemés de quelques pièces maîtresses.[...]
S’il va sans dire qu’une institution ne peut déménager tout entière, surtout l’espace d’un instant, l’échantillon pioché dans ce trésor présente quelques pépites admirables. Et étonnantes aussi ; mais cela sans doute parce que la Hongrie semble toujours, vue de notre France, malgré la géopolitique et en dépit même des transports, presque déjà une aventure, sertie dans cette Europe centrale, inaccessible comme du temps des Blocs… Étonnant, donc, parce que peu connu du public, ce legs temporaire acquiert un intérêt tout neuf où découvrir nombre d’œuvres majeures, y compris de notre école nationale. Et un Saint Jérôme par Jacques Blanchard s’impose aussitôt comme l’une des plus touchantes réussites de ce caravagesque adapté de la paroisse Saint-Jean-en-Grève. Bourgeois parisien et apprenti de Nicolas Baullery, son oncle maternel, il entreprend avec son frère Gabriel le voyage à Rome puis à Venise où ils séjournent de 1624 à 1628, avant de plonger dans l’effervescence créatrice du Paris des cardinaux-ministres.

Extrait de l'article de Vincent Quéau publié dans le n°70 de la revue - Parution le 17 mars 2016.

N°70 - Mars/Avril 2016

When


09/03/2016 - 10/07/2016
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