Carambolages

Carambolages : École française - Un œil qui regarde, XVIIIe siècle. Miniature sur tabatière en écaille. 10 x 6 cm. Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques. Photo © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Martine Beck-Coppola    Carambolages : Vue de l'exposition Carambolage au Grand Palais, Paris.    Carambolages : Crâne Asmat, Irian Jaya, Indonésie, XIXe-XXe siècle. Plumes, vannerie, coquillages. 27 x 20 x 25 cm. Paris. collection Liliane et Michel Durand-Dessert, anciennement collection Jean-Édouard Carlier © Photo François Doury    Carambolages : Vue de l'exposition Carambolage au Grand Palais, Paris.   


The exhibition


Quand bien même Carambolages présentent des thématiques iconographiques, iconologiques et formalistes, vous semblez obsédé par le fait de « ne pas suivre les logiques et les catégories de l’histoire de l’art », comme vous l’écrivez dans le catalogue. Aussi peut-on se demander à quoi cela correspond dans le cheminement de votre pensée. Est-ce prendre en compte un état de fait actuel que caractérise une espèce de brassage général des repères, voire leur perte pure et simple, et qui renvoie Carambolages à l’ordre du principe de concaténation ?
Nous vivons une époque où tout va dans tous les sens et où l’on n’enseigne même plus l’histoire de manière chronologique. Continuer à structurer les musées selon ce schéma-là n’a plus vraiment de sens, surtout pour les jeunes générations qui disposent d’outils comme Internet. Aussi, l’idée que le musée d’art doit avant tout fournir des connaissances et que, si on n’a pas ces connaissances, on ne peut rien comprendre, me semble complètement caduque aujourd’hui…

Extrait de l'entretien avec Philippe Piguet publié dans le Numéro 71 de la revue Art Absolument.

When


02/03/2016 - 04/07/2016
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