Girodet face à Géricault ou la bataille romantique du Salon de 1819

Girodet face à Géricault ou la bataille romantique du Salon de 1819 : Anne-Louis Girodet Trioson. Pygmalion et Galate?e. 1819, huile sur toile, 253 x 202 cm. Paris, Muse?e du Louvre    Girodet face à Géricault ou la bataille romantique du Salon de 1819 : The?odore Ge?ricault. Le radeau de la Me?duse. 1819, huile sur toile, 491 x 716 cm. Muse?e du Louvre, Paris   


The exhibition


Enfant de Montargis, Girodet livre une allégorie de la puissance créatrice et amoureuse de Pygmalion insufflant la vie à sa sculpture, lorsque Géricault peint le naufrage de la Méduse le 2 juillet 1816 à l’approche de Saint-Louis du Sénégal, dû à l’incompétence du commandant Hugues Duroy – n’ayant pas navigué pendant 25 ans et auquel la Marine royale confia cette mission par népotisme. L’un est un poète de la peinture classique à portée philosophique, l’autre agit en reporter. S’inspirant des récits de deux survivants, le jeune peintre tumultueux connu alors pour ses portraits équestres de soldats de l’Empire blâme les choix inconsidérés de la royauté et fait de l’actualité un sujet de peinture d’histoire.

Extrait de l'article d'Emma Noyant, publié dans le N°90 de la revue Art Absolument. Parution le 12 octobre 2019

When


12/10/2019 - 12/01/2020
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