Pascale Marthine Tayou. Black Forest

Pascale Marthine Tayou. Black Forest : Black Forest, Pascale Marthine Tayou - Fondation Clément, 2019. Photo Gérard Germain    Pascale Marthine Tayou. Black Forest : Black Forest, Pascale Marthine Tayou - Fondation Clément, 2019. Photo Gérard Germain   


The exhibition


De ce magma de références globales, se dégagent celles, récurrentes, où l’intime se mêle au politique, faites au Cameroun : les Terres riches convoquent la terre rouge de son pays natal comme un matériau et un véhicule « originel » quand un grand papier peint, Hakunamatata (2019), rend hommage à la maison de sa mère. Code noir (2014) soulève plus directement la question du postcolonialisme, en traduisant l’Édit royal de 1685 sur la police des esclaves sous la forme d’un vaste code-barres… En Martinique, cette Black Forest, titre qu’a donné Tayou à plusieurs de ses expositions, évoque donc le destin des marrons, esclaves enfuis dans les bois antillais pour y recouvrer leur liberté.

Extrait de l'article d'Emma Noyant, publié dans le N°92 de la revue Art Absolument

When


15/12/2019 - 22/03/2020
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