Décès de l’artiste irano-australien Hossein Valamanesh



Né en 1949 à Téhéran, Hossein Valamanesh avait fait de l’Australie sa terre d’accueil dès 1973, y développant une œuvre multiculturaliste. Il est décédé ce samedi 15 janvier 2022, alors qu’une exposition monographique lui est consacré depuis septembre dernier à l’Institut des cultures d’Islam à Paris.

Bénéficiant d’une reconnaissance certaine en Australie mais relativement méconnu en Europe, cette exposition – au titre évocateur, Puisque tout passse – « permet de retracer les différents chapitres de la trajectoire artistique et personnelle d’Hossein Valamanesh, laissant entrer dans son vocabulaire, ses repères et ses obsessions », comme a pu le noter Géraldine Bloch dans son article du numéro 99 de la revue Art Absolument. « Jouant de l’éloquence innée des matières premières, cet artiste du vivant travaille avec la fragilité et la durabilité des éléments : ses œuvres suggèrent d’inéluctables disparitions, qu’il s’agisse de la précarité de nos semblables ou de la nature en sursis, mais chez lui, la douceur l’emporte toujours », observe-t-elle également dans l’art de cet amoureux de l’expérience du faire plus que du résultat.


Exposition Hossein Valamanesh – Puisque tout passe à l'Institut des cultures d'islam, Paris.


Visuel:
© Hossein Valamanesh, Nesting, 2005, tirage numérique sur papier aquarelle, 113 x 134 cm.
© Hossein Valamanesh - ADAGP, Paris, 2021


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