My Buenos Aires

My Buenos Aires : Ana Gallardo. Casa Rodante. 2007, extrait vidéo. © Ana Gallardo    My Buenos Aires : Ernesto Ballesteros. 59 Sources de lumières cachées (59 fuentes de luz tapadas). 2005, photographie intervenue avec un marqueur indélébile noir, 86 x 125 cm. Courtesy de l’artiste    My Buenos Aires : Nicolas Bacal. La gravité de mon orbite autour de toi (La gravedad de mi orbita alrededor tuyo), 2009-2010, tirage couleur, 95,7 x 142 cm. Courtesy de l’artiste   


The exhibition


Les habitants de Buenos Aires sont souvent appelés porteños, « qui viennent du port », en référence à l’immigration, car près de 40 % de la population n’est pas native du pays. Loin des clichés de la violence ou du tango, près de 60 artistes y vivant tentent de s’approprier la ville, recréant dans leurs œuvres son ambiance singulière. Ainsi, les photographies urbaines d’Alberto Goldenstein reflètent le fourmillement quotidien, là où certaines installations en expriment les maux. Celle de Nicanor Aráoz, par exemple, où un corps inerte reste suspendu à un nuage en néon qui lui dessine des ailes, peut se lire comme le symbole des enfants apatrides de Buenos Aires.

Agathe Torres

N°66 - Juillet/Aout 2015

When


20/06/2015 - 20/09/2015
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