Germaine Richier. La magicienne

Germaine Richier. La magicienne : La Sauterelle, grande, 1955–1956. Collection Hervé Odermatt?. Archives du musée Picasso, Antibes    Germaine Richier. La magicienne :    Germaine Richier. La magicienne :    Germaine Richier. La magicienne :   


The exhibition


Depuis 1963, quiconque entre au musée Picasso d’Antibes passe devant quatre sculptures de Germaine Richier. Amateur de son œuvre, Picasso aurait même dit être « de la même famille », lors de la première exposition de Richier au Salon de Mai à Paris, en 1947. Présentant des sculptures comme le combat entre deux créatures hybrides de La Montagne, ou La Sauterelle - qui n’a en fait de la sauterelle véritablement que les pattes -, l’exposition d’Antibes met aussi en lumière une partie moins connue de sa production : ses gravures et dessins. Dans cette iconographie du désespoir, le bestiaire anthoropozoomorphe convoqué est similaire à celui des œuvres tridimensionnelles : son dessin L’Ogre de 1950 au graphite, avec sa tête en trois parties et ses mains tendues en avant, apparaît comme une étude préliminaire à sa sculpture L’Hydre, bien que sa qualité en fasse une oeuvre autonome. Particulièrement attirée par la gravure, Richier passe aussi de la strie à la pointe sèche, avec toujours ce même geste de retirer la matière pour dégager une forme.

Emma Noyant

When


06/10/2019 - 26/01/2020
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