Olivier Debré, signes-personnages, signes-paysages

Olivier Debré, signes-personnages, signes-paysages : Olivier Debré, Le Sourire sadique du nazi 1946. Encre de Chine sur papier, 62 x 47 cm Paris, Galerie Louis Carré & Cie © François Lauginie    Olivier Debré, signes-personnages, signes-paysages : Olivier Debré, Signe-personnage 1953-1954. Huile sur toile, 132 × 93 cm Collection particulière © Béatrice Hatala    Olivier Debré, signes-personnages, signes-paysages : Olivier Debré, Loire ocre 1970-1971. Huile sur toile, 192 × 191 cm Collection particulière © Béatrice Hatala   


L'exposition


Résistant durant la Seconde Guerre Mondiale, Olivier Debré est profondément marqué par les horreurs de la guerre qu’il dénoncera à travers des tableaux railleurs comme Le Sourire sadique du nazi. Jouant sur les contrastes que forment le noir et blanc ou les formes rectilignes et curvilignes, ses toiles attestent d’une barbarie sans précédent, et prouvent qu’ « au fond de toute beauté gît quelque chose d’inhumain », selon les mots de Camus.
Dans les années 1950, Debré concentre son œuvre sur l’Homme, qu’il symbolise d’un signe vertical dans des compositions où les matériaux priment sur les formes et les couleurs. Progressivement, l’artiste substitue aux signes-personnages, les signes-paysages, donnant alors la priorité aux couleurs, aussi évidentes qu’indéfinissables. Sa passion pour les sinuosités de la Loire correspond à l’époque de la naissance de son attrait pour la calligraphie, pratique qui énonce le sujet et le sentiment qu’il suscite dans le même geste.


Marie Orenes

Quand


28/06/2013 - 28/09/2013
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