Georges Braque

Georges Braque : Atelier I. 1949, huile sur toile, 92 x 73 cm. Collection particulière    Georges Braque : L’Oiseau noir et l’Oiseau blanc. 1960, huile sur toile, 134 x 167,5 cm. Paris    Georges Braque : À titre d’aile. 1956-1961, huile et sable sur toile marouflée sur panneau. 114 x 170 cm. Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris.   


L'exposition


[…] Deux morts pour une seule vie. Ne devrait-on pas alors distinguer deux œuvres distinctes, celle d’avant et celle d’après la Première Guerre Mondiale ? Ce qui revient à dire : celle avec Picasso et celle sans Picasso. C’est bien entendu ce que suggère l’Espagnol, l’ami intime des jours de puissance d’avant la gloire, lorsqu’il raconte sur le ton de la plaisanterie : « J’ai conduit Braque à la gare d’Avignon le 12 août 1914. Il n’est jamais revenu. » Cette antienne de Picasso sur une dégénérescence de Braque après 1914 a été communément admise, reprise et confortée. Tout comme la confidence qui faisait dire au génie du siècle que Braque avait été « la femme qui m’a le mieux aimé »… Eh bien non, Braque n’a jamais été la douce moitié de Picasso ! […]

Extrait de l’article d’Emmanuel Daydé publié dans le N°55 de la revue Art Absolument : parution le 6 septembre 2013

Quand


18/09/2013 - 06/01/2014
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