L’art est une construction

L’art est une construction : Vue de l’exposition « L’art est une construction » - Œuvres de la collection du Frac Languedoc-Roussillon. Photo Christian Perez    L’art est une construction : Conrad Bakker, Untitled Project: Honda CB77 Superhawk et Untitled Project: Honda CB77 Superhawk [Parts], 2014 (vue d’ensemble et détail). Vue de l’exposition « L’art est une construction ». Collection du Frac Languedoc-Roussillon. Photo Christian Perez    L’art est une construction : Conrad Bakker, Untitled Project: Honda CB77 Superhawk et Untitled Project: Honda CB77 Superhawk [Parts], 2014 (vue d’ensemble et détail). Vue de l’exposition « L’art est une construction ». Collection du Frac Languedoc-Roussillon. Photo Christian Perez   


L'exposition


L’art contemporain, serait devenu, selon Emmanuel Latreille, directeur du Frac Languedoc-Roussillon, « un espace privilégié de construction des signes, des formes » et « la construction des images, l’un des enjeux les plus exaltants de l’art actuel » Les artistes ont désormais l’occasion de multiplier et d’expérimenter les techniques, les mediums pour créer des représentations, des édifications aussi diverses que la palette de mediums qui est à leur portée. En présentant dix pièces, récemment acquises, le Frac Languedoc-Roussillon donne à voir le geste d’artistes qui façonnent une idée, bâtissent une réflexion. L’œuvre est donc ici, à la fois l’objet créé et sa genèse, le processus et le produit. Chacun des artistes présentés touche à différents types de représentations, selon leur univers, leurs intentions. Ainsi l’œuvre de Conrad Bakker – dont le travail s’articule autour de l’objet proliférant - est composée de deux représentations distinctes d’un même objet : une sculpture de moto en bois peint et 36 photographies d’éléments issus de l’univers des bikers. Chez Thomas Huber, peintre de la mise en espace nourri de références conceptuelles, l’œuvre s’apparente à un plan, aux couleurs binaires, et se joue de la perspective, de la profondeur. Jens Wolf, artiste allemand influencé par l’abstraction et le minimalisme réalise des formes élémentaires – lignes, cercles, bandes – sur des plaques de contreplaqués, souvent abîmées, altérées par le temps et use de ce support brut pour façonner une représentation. Les autres artistes exposés, Loïc Raguénès, Yvan Salomone, Alain Bublex et Emmanuelle Etienne, tous usant de différents mediums, prennent l’observateur par la main et le guident au travers de leurs œuvres. Et chacun, avec sa sensibilité, sa propre grille de lecture peut alors s’emparer de ces constructions pour mieux les vivre.

Géraldine Robin

Quand


04/07/2014 - 27/10/2014
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