Florence. Portraits à la cour des Médicis

Florence. Portraits à la cour des Médicis : Alessandro Allori Portrait de femme Vers 1580 Huile sur toile 68,9 x 57,2 cm Collection particulière    Florence. Portraits à la cour des Médicis : Giorgio Vasari Portrait d’Alexandre de Médicis devant la ville de Florence Vers 1534 Huile sur bois 157 x 114 cm Florence, Istituti museali della Soprintendenza Speciale per il Polo Museale Fiorentino Galleria degli Uffizi    Florence. Portraits à la cour des Médicis : Santi di Tito (et atelier)  Portrait de Marie de Médicis 1600 Huile sur toile 193,5 x 109 cm Inv. 1890, Florence, Istituti museali della Soprintendenza Speciale per il Polo Museale Fiorentino, Palazzo Pitti, Galleria Palatina   


L'exposition


La Renaissance finit-elle avec Raphaël et Michel-Ange après le sac de Rome ? Non, car le maniérisme qui triomphe au XVIe siècle, d’abord à Florence puis dans toute l’Europe, la dépasse et l’approfondit en pulvérisant ses formes et en lacérant l’âme de ses figures. La quarantaine de portraits florentins maniéristes, où le raffinement le dispute à l’inquiétude, rassemblés par le musée Jacquemart-André exaltent le génie perdu de Rosso, Pontormo et Bronzino.

Se voir ou être vu : l’art du portrait se divise selon ces deux qualités de regard, dans un tête à tête éminemment physique, où la dépendance du regardant (le peintre) demeure soumise à la seule volonté du regardé (le commanditaire). A Florence, au XVIe siècle, dans la lutte à mort qui oppose la puissante famille des Médicis aux derniers défenseurs d’une République exsangue, la violence des combats passe aussi par une guerre des images. [...]

Extrait de l'article d'Emmanuel Daydé paru dans le numéro 67

Quand


11/09/2015 - 25/01/2016
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