Bacchanales modernes !

Bacchanales modernes ! : Félix Trutat - Bacchante. 1845, huile sur toile. Dijon, Musée des Beaux-Arts © Dijon, Musée des Beaux-Arts    Bacchanales modernes ! : Emile Levy-La Mort d'Orphée. 1866, huile sur toile. Paris, Musée d’Orsay © RMN - Grand Palais (musée d’Orsay) / Stéphane Maréchalle    Bacchanales modernes ! : James Pradier - Satyre et Bacchante. 1834, marbre. Paris, Musée du Louvre © RMN - Grand Palais (musée du Louvre) / René - Gabriel Ojéda    Bacchanales modernes ! : Jean-Léon Gérôme - Tête de femme coiffée de cornes. 1853, huile sur toile. Nantes, Musée des Beaux-Arts © RMN - Grand Palais / Gérard Blot   


L'exposition


La figure de la ménade, furieuse et fatale, remplace celle de la nymphe violée, la femme devient actrice dans sa sexualité et sa nudité est exposée – ou s'expose – de manière provocante. Par exemple, La mort d'Orphée d’Émile Lévy sensualise la violence des ménades : chaque coup porté est un prétexte pour représenter la volupté du corps en mouvement. L'imaginaire que propose cette figure antique va se propager dans toutes les formes d'arts et s'immiscer jusque dans les mœurs.

Extrait de l'article de Marie-Astrid Vandesande publié dans le Numéro 70 de la revue Art Absolument

Quand


12/02/2016 - 23/05/2016
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