Agir, contempler

Agir, contempler : Jeff Wall - Milk, 1984. Cibachrome et caisson en aluminium, néons. FRAC Champagne-Ardennes, Reims.    Agir, contempler : Pierre Klossowski - Roberte aux barres parallèles, 1990. Résine synthétique, bois, métal et cuir. Cabinet Gallery, Londres.    Agir, contempler : Jean-Baptiste Peytavin - Les Septs Athéniennes et le Minotaure, début 19e siècle. Huile sur toile. Musée des beaux-arts de Chambéry.   


L'exposition


Décloisonner sans brusquer : telle pourrait être la devise d’Unterlinden tant elle se retrouve dans Agir, contempler, première exposition temporaire conduite sous la férule de l’historien de l’art Jean-François Chevrier. Mêlant tableaux, dessins, photographies, performances et vidéos, ce parcours est structuré par l’idée forte que la peinture est, depuis la Renaissance, « représentation contemplative de l’action ». D’où une exposition centrée sur les faits de parole et d’action comme dans La Prédiction de saint Jean-Baptiste et le combat de saint Georges, de Jost Haller (1465) mais aussi de faits historiques fantasmés (le Massacre des Innocents du peintre romantique Peytavin) ou érotiques (Roberte aux barres parallèles de Klossowski, 1990). Le propos se réclame ouvertement de la définition de Poussin : « La peinture n’est rien d’autre que l’imitation des actions humaines. »

Extrait de l'article de Ulysse Baratin publié dans le Numéro 70 de la revue Art Absolument

Quand


24/01/2016 - 20/06/2016
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