Vermeer et les maîtres de la peinture de genre

Vermeer et les maîtres de la peinture de genre : Johannes Vermeer, Femme à la balance, vers 1664. Huile sur  toile. 40,3 x 35,6 cm. Washington, National Gallery of Art,  Widener Collection © Washington, National Gallery of Art    Vermeer et les maîtres de la peinture de genre : Gabriel Metsu, Jeune femme lisant une lettre, 1664-1666. Huile sur panneau. 52 x 40,5 cm. Dublin, National 1666. Huile sur panneau. 52,5 x 40,2 cm, Dublin, National    Vermeer et les maîtres de la peinture de genre : Gerard Ter Borch, Femme à son miroir, vers 1651-1652.Huile sur toile. 34 x 26 cm. © Amsterdam, Rijksmuseum   


L'exposition


… Dix ans et onze Rembrandt ! Voilà le temps qu’il aura fallu à la volonté de Thomas Kaplan et son épouse pour réunir cet incroyable cabinet dont le maître sert de flambeau éclairant plus loin que les fijnschilders – avec, parmi ceux-ci, le seul Vermeer en mains privées, la Jeune Femme au virginal, dont la douceur du visage et les beaux yeux ronds rappellent Nicolas Poussin, le modelé abrupt des bras semblant anticiper celui de Balthus ! – jusqu’aux Flandres avec Frans Hals et le Portrait de Samuel Ampzing. De Rembrandt, on peut appréhender les évolutions de son œuvre, depuis sa jeunesse à Leyde, cette admiration un peu franche et frustre portée à Adriaen Brouwer, jusqu’aux portraits de la maturité datés des années 1635-40. Plus avant, un très cortonesque David donne à Urie une lettre pour Joab de Pieter Lastman, son maître, permet d’introduire quelques autres compositions rembranesques de ses meilleurs élèves : Ferdinand Bol, un Éliézer et Rebecca au puits qu’une affable gratitude laisse au Louvre en souvenir, Jan Lievens (Autoportrait) ou Gérard Dou dont l’Ermite, très inspiré, accuse la perméabilité de la jeunesse…

Extrait de l'article de Vincent Quéau dans le N°76 de la revue. Parution le 18 mars 2017

Quand


22/02/2017 - 22/05/2017
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