Yu-Ichi Inoue (1916-1985). La calligraphie libérée

Yu-Ichi Inoue (1916-1985). La calligraphie libérée : Yu-ichi Inoue, Muga A (Non-moi A), 1956, encre sur papier, The National Museum of Modern Art, Kyoto, © UNAC TOKYO.    Yu-Ichi Inoue (1916-1985). La calligraphie libérée : Yu-ichi Inoue,  Yu-ichi Inoue, J? (haut) , 1984, collection of the National Museum of Modern Art, Kyoto, © UNAC TOKYO.    Yu-Ichi Inoue (1916-1985). La calligraphie libérée : Yu-ichi Inoue, Yodaka no Hoshi (L’Étoile du faucon de la nuit) , 1984, The National Museum of Modern Art, Kyoto, © UNAC TOKYO.   


L'exposition


Représentant, avec Shiryû Morita, de la calligraphie contemporaine japonaise, Yu-Ichi Inoue a transformé cet art né en Chine il y a plus de trois mille ans, où les premiers idéogrammes retrouvés sur des carapaces de tortues possédaient une fonction religieuse, à savoir d’émettre des oracles. Si par la suite sont nés différents styles d’écriture dont l’écriture cursive définie avec le caractère « herbe », le Japon a hérité de cette tradition à la suite de l’adoption des idéogrammes chinois tout en offrant certaines particularités comme l’écriture en kanas (les deux syllabaires utilisés dans la langue japonaise). À l'image de Yu-Ichi Inoue, reproduire les caractères tels que les maîtres les avaient écrits reste une méthode encore d’actualité de nos jours, comme vient de le montrer l'exposition consacrée à ce maître contemporain à la Maison de la Culture du Japon à Paris.

Extrait de l'article d'Isabelle Charrier, publié dans le N°85 de la revue Art Absolument.
Parution le 19 septembre 2018

Quand


29/09/2018 - 17/12/2018
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