Greco

Greco : GRECO (Domínikos Theotokópoulos) l’Assomption de la Vierge 1577-1579 huile sur toile 403,2 x 211,8 cm Chicago, The Art Institute of Chicago; don de Nancy Atwood Sprague en mémoire d’Albert Arnold Sprague, 1906 Photo © Art Institute of Chicago, Dist. RMN-G    Greco : Vue de l'exposition Greco, Grand Palais, Paris, 2019    Greco : GRECO (Domínikos Theotokópoulos) Saint Luc 1605-1610 huile sur toile 98 x 72 cm Tolède, Cabildo Catedral Primada Photo © Archives Alinari, Florence, Dist. RMNGrand Palais / Raffaello Bencini   


L'exposition


Greco, quand ses Crucifiés saignent, laisse son pinceau pleurer des gouttes d’un sang bistre, miracle de cette maîtrise qui signale les artistes majeurs à travers les siècles. Sa virtuosité procède d’une désinvolture radieuse jusqu’à insérer des petits carrés blancs, dont le fond importe peu, à peine effleurés d’un paraphe tout juste lisible. Le sujet de mon bac en arts plastiques était le suivant : « Écriture-peinture » ; nous en sommes encore là que Greco, déjà, résolvait le problème avec un génie bien digne de faire couler d’autres encres… Car voilà bien un nouveau signe, celui qui provoque l’émulation, l’art le meilleur en inspire d’autres ; ce que la scénographie de l’exposition rappelle à propos en retranscrivant à même le mur des citations de Gautier, Barrès, Proust, Cocteau…


Extrait de l'article de Vincent Quéau, publié dans le N°91 de la revue Art Absolument

Quand


16/10/2019 - 10/02/2020
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