Léon Spilliaert. Lumière et solitude

Léon Spilliaert. Lumière et solitude : Léon Spilliaert (1881 - 1946) Portrait de l'artiste par lui-même 1903 Crayon graphite, encre noire et encre brune à la plume et au pinceau H. 27,4 ; L. 27,2 cm Paris, musée d'Orsay, conservé au département des Arts Graphiques du musée du Louvre © RMN-Gran    Léon Spilliaert. Lumière et solitude : Léon Spilliaert (1881 - 1946) Digue la nuit 1908 Lavis d'encre et aquarelle sur papier H. 47,8 ; L. 39,5 cm Paris, musée d'Orsay, conservé au département des Arts Graphiques du musée du Louvre © Musée d'Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt   


L'exposition


Léon Spilliaert naît à Ostende en Belgique en 1881, d’un père flamand parfumeur, qui fournit la cour du roi Léopold II et habite le petit port de pêche pas encore devenu une station balnéaire à la mode, depuis un ancêtre gardien de phare au XVIIIe siècle. De santé fragile, souffrant d’ulcères à l’estomac l’empêchant de dormir et lui rendant le caractère « sauvage, nerveux et colérique », Spilliaert abandonne vite ses études à l’Académie des Beaux-Arts de Bruges pour dessiner en autodidacte. Entre 1900 et 1914, il élabore un style « mélancolisant » littéraire, éminemment personnel et à la limite de l’abstraction, fait de paysages marins lunaires, d’architectures délaissées, de coups de vent sur des figures solitaires ou de danses sauvages de petits personnages gesticulant, qui rappellent les graffitis préhistoriques.

Extrait de l'article de Emmanuel Daydé publié dans le N°94 de la revue Art Absolument.

Quand


13/10/2020 - 10/01/2021
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