Baudelaire, la modernité mélancolique

Baudelaire, la modernité mélancolique : Portrait de Baudelaire « aux gravures », par Étienne Carjat, vers octobre 1863, BnF, dpt.des Estampes et de la photographie, © BnF    Baudelaire, la modernité mélancolique : Charles Baudelaire, Fleurs du Mal, Dessin de Nadar, 1859, Réserve des livres rares, BnF, © BnF    Baudelaire, la modernité mélancolique : Charles Baudelaire, « Spleen », Les Fleurs du Mal, épreuves corrigées de l’édition originale, 1857, Réserve des livres rares, BnF, © BnF    Baudelaire, la modernité mélancolique : Odilon Redon, « Gloire et louange à toi, Satan… », 7e pl. de la série des illustrations pour Les Fleurs du mal, Bruxelles, E. Deman, 1890, BnF, dpt.des Estampes et de la photographie, © BnF   


L'exposition


On le sait, la « mélancolie » caractérise l’œuvre de Baudelaire. Pour l’artiste, elle est « l’illustre compagnon de la beauté ». D’un poème à l’autre, sa difficulté d’être fait sa puissance poétique. C’est cette notion qui irrigue l’exposition de la Bibliothèque nationale. Manuscrits rares, lettres, épreuves corrigées, photographies et peintures jalonnent un parcours visant moins à exposer Baudelaire que le poète qu’il était. Sans repousser sa biographie, il s’agit plutôt de mettre pleinement en lumière des pièces entrant en résonance avec son univers poétique. C’est le cas notamment d’œuvres de Delacroix, de gravures de Goya ou de lithographies de Daumier ayant alimenté sa pensée critique. Construite comme un recueil, l’exposition est enchâssée entre un prologue et un épilogue se faisant écho. [...]

Extrait de l’article de Emma Noyant, publié dans le N°99 de la revue Art Absolument.

Quand


03/11/2021 - 13/02/2022
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