Monaco-Alexandrie, le grand détour.

Monaco-Alexandrie, le grand détour. : Léonor Fini Portrait de André Pieyre de Mandiargues, c. 1930 81 x 65 cm Collection privée © Adagp, Paris, 2021    Monaco-Alexandrie, le grand détour. : Salah Taher Gardienne de la mer, 1952 Huile sur bois / oil on wood 47,5 x 40 cm May Moein Zeid & Adel Youssry Khedr/MMZAYK Collection, Le Caire/ Cairo Photo © MMZAYK, Emad Abdelhady    Monaco-Alexandrie, le grand détour. : Ramsès Younan Tropique du cancer, ca 1945 Huile sur toile / oil on canvas 80 x 158 cm May Moein Zeid & Adel Youssry Khedr/MMZAYK Collection, Le Caire / Cairo Photo © MMZAYK, Emad Abdelhady   


L'exposition


L’exposition Monaco-Alexandrie prend ses distances avec le conformisme d’une histoire de l’art masculine, nationaliste et européo-centrée. Et ce même si les notoriétés occidentales sont bien présentes, de Brassaï à Duchamp, de Chirico à Van Dongen ou de Leonor Fini à Raoul Dufy. On redécouvre avec bonheur des personnalités oubliées aujourd’hui, comme Joyce Mansour (1928-86), poétesse égyptienne d’expression française, égérie de Breton, ou l’étonnant Georges Henein (1914-73), diplomate égyptien et poète surréaliste, personnage majeur des relations artistiques entre la France et l’Égypte. Dans les années 1930, c’est lui qui assure l’importante diffusion du surréalisme au Caire. Monaco et Alexandrie ont en commun d’avoir accueilli nombre d’artistes, de danseurs, de musiciens et d’écrivains de haute importance et partagé de grands thèmes culturels avant-gardistes et transnationaux.


Extrait de l'article de Christian Noorbergen publié dans le numéro 100 de la revue Art Absolument, parution le 18 mars 2022

Quand


17/12/2021 - 02/05/2022
 Retour     |      Haut de page