De la nature. Philippe Cognée, Cristina Iglesias, Wolfgang Laib, Giuseppe Penone

De la nature. Philippe Cognée, Cristina Iglesias, Wolfgang Laib, Giuseppe Penone : Vue de l’exposition De la nature, musée de Grenoble, 2022. Philippe Cognée. Amaryllis rouge 2, 2018 et Amaryllis blanche 3, 2019. Courtesy de l’artiste et galerie Templon, Paris / Bruxelles.    De la nature. Philippe Cognée, Cristina Iglesias, Wolfgang Laib, Giuseppe Penone : Vue de l’exposition De la nature, musée de Grenoble, 2022. Cristina Iglesias. Chambre minérale humide. 2022, béton avec fibre de verre, poudres de marbre avec résine, inox, sol drainant minéral, circuit d’eau fermé, 325 x 479 x 559 cm. Courtesy de l’artis    De la nature. Philippe Cognée, Cristina Iglesias, Wolfgang Laib, Giuseppe Penone : Vue de l’exposition De la nature, musée de Grenoble, 2022. Wolfgang Laib. Pollen. 2022, pollen de noisetier.    De la nature. Philippe Cognée, Cristina Iglesias, Wolfgang Laib, Giuseppe Penone : Vue de l’exposition De la nature, musée de Grenoble, 2022. Giuseppe Penone. Geste végétal. 1983, bronze. Au mur : Vert du bois. 2017, chlorophylle sur toile de coton. Courtesy de l’artiste et galerie Marian Goodman, Paris / New York.   


L'exposition


Dans les quatre espaces distincts qu’on traverse successivement comme quatre jardins philosophiques, les problématiques écologiques et l’ekphrasis passent au second plan et s’instaure un rapport très direct et charnel aux œuvres de Philippe Cognée, Cristina Iglesias, Wolfgang Laib et Giuseppe Penone. En se concentrant sur quatre figures majeures de l’art contemporain aux pratiques très différentes, en les associant sans chercher toutefois à les faire dialoguer, Guy Tosato et Sophie Bernard, respectivement directeur et conservatrice en chef pour l’art moderne et contemporain du musée de Grenoble, sont parvenus à construire une expérience sensorielle et cognitive guidée par la force intrinsèque des objets en présence. Au fondement des recherches respectives de ces artistes, tous nés entre 1947 et 1957, un même désir de rétablir le lien presque rompu entre nous et le monde sauvage. Une quête individuelle et empirique pour non pas dresser un funeste décompte de l’hécatombe, mais pour célébrer avant tout le travail lent et silencieux du vivant, le désir d’en être. Ces artistes prélèvent, imitent, déplacent sans trop déséquilibrer un monde en sursis depuis longtemps. Au fil de l’exposition, un questionnement quant à un jeu entre un lieu-source et un lieu de transplantation affleure. Être dans les bois, être dans un champ de fleurs, être au bord de la mer… : être entre lisière et au sein procure plaisir et mélancolie. [...]

Extrait de l'article de Géraldine Bloch publié dans le N°104 de la revue Art Absolument, parution le 3 février 2023

Quand


22/10/2022 - 19/03/2023
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