Nasreddine Bennacer. Je remonte la trace de mes pas.

Nasreddine Bennacer. Je remonte la trace de mes pas. : Nasreddine Bennacer. Sans titre, 2020. 160 x 120 cm. Gouache sur papier japon marouflé sur toile. Courtesy de la galerie AFIKARIS et de l’artiste.    Nasreddine Bennacer. Je remonte la trace de mes pas. : Nasreddine Bennacer. Go with the Flow I, 2016. 237 x 160 cm. Gouache sur papier japon marouflé sur toile.    Nasreddine Bennacer. Je remonte la trace de mes pas. : Nasreddine Bennacer. Manzil, 2023. Gouache sur papier japon marouflé sur toile. 220x220 cm. Courtesy de la galerie AFIKARIS et de l’artiste.   


L'exposition


L’artiste Nasreddine Bennacer expose pour la première fois à la Galerie Afikaris son oeuvre très intime, empreinte de ses racines culturelles et de son parcours entre l’Algérie et la France, pays qu’il rejoint en 1991.
Ses gouaches sur papier japon explorent le thème de l’effacement mémoriel, rappelant celui de la société algérienne lors de la décennie noire, ainsi que celui de sa propre famille, qui ne lui transmet pas son histoire kabyle. La série « Sans titre » (2020-2023) présente des caractères berbères s’évanouissant sur des toiles vaporeuses. L’artiste évoque un langage oublié qui s’évade par le courant d’une rivière ou le flot de la mer, symbole de la migration et de l’espoir. Cette langue laisse tout de même sa trace, que le plasticien fait perdurer par son art.
L’exposition « Je remonte la trace de mes pas » présente donc les sillons de sa quête identitaire sous la forme d’un récit autobiographique. On y perçoit sa recherche du médium qui reflétera le mieux sa pensée momentanée, ses révoltes intérieures, et son hybridité : s’il a surtout pratiqué le dessin, Nasreddine Bennacer s’essaye aussi à la photographie, à la vidéo, aux installations et à la sculpture. Une dizaine d’oeuvres se rejoignent alors pour traduire sa vision d’un monde complexe, poétique, et parfois violent.

Tea Mignien

Quand


11/03/2023 - 15/04/2023
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